I - Avocat pour votre indemnisation suite à un accident de la route à Nice
Avocat en Droit du dommage corporel à Nice, et titulaire d'un Master II en Droit des responsabilités de la Faculté de Droit de Nice - Droit des victimes d'accidents de la route (Loi "Badinter" n° 85-677 du 5 juillet 1985), je dédie mon activité à aider les personnes à obtenir indemnisation de leur préjudice suite à un accident de la route.
J'interviens dans les dossiers en matière d'indemnisation du préjudice suite à un accident de la route à Nice.
Étant Avocat avec une pratique dominante en Droit du dommage corporel à Nice, je peux vous aider à obtenir une indemnisation la plus juste possible et satisfaisante pour vous, que ce soit à l'amiable ou, si nécessaire, dans le cadre d'une procédure au Tribunal.
Lorsque je vous reçois en rendez-vous, en premier lieu, j'examine votre dossier pour voir si nous pouvons trouver une solution amiable pour votre litige en matière d'accident de la route. Si un terrain d'entente avec l'assureur est possible pour obtenir une indemnisation satisfaisante de votre préjudice, cela pourrait vous éviter une procédure longue et vous permettrait d'obtenir votre indemnisation beaucoup plus rapidement. Si ce n'est pas le cas, nous mettrons tous les moyens possibles pour augmenter au maximum vos chances de gagner votre procédure et d'obtenir l'indemnisation la plus juste et haute possible.
- Accident de la route à Nice- Évaluation des préjudices corporels et matériels
- Négociation avec les compagnies d'assurance pour une indemnisation juste
- Assistance lors des expertises médicales et contre-expertises
- Constitution et dépôt d’un dossier d’indemnisation complet
- Représentation devant les juridictions compétentes pour contester une offre d'indemnisation insuffisante
- Obtention d’indemnités pour pertes de revenus et incapacité de travail
- Accompagnement dans les démarches auprès du Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO)
- Recours en indemnisation en cas d'accident impliquant un véhicule non assuré ou en fuite
- Suivi post-judiciaire pour l'exécution des décisions de justice concernant l'indemnisation
Les conséquences de votre accident de la route ont certainement un enjeu financier et morale important pour vous.
Il vous est donc recommandé de vous faire aider et conseillé par un Avocat compétent à Nice en matière d'indemnisation de votre préjudice corporel suite à un accident de la route. De cette manière, vous pourrez comprendre vos droits et vos obligations en vue d'obtenir indemnisation.
Mon activité d'avocat en droit du dommage corporel à Nice y est dédiée.
Je vous donnerai des conseils clairs et des précisions sur chaque étape sur les démarches à entreprendre pour obtenir réparation de votre préjudice.
II - Accident de la route à Nice : Pourquoi dédier son activité d'avocat à ce domaine ?
Un avocat en indemnisation d'accidents de la route à Nice revêt une importance cruciale dans un domaine juridique complexe et en constante évolution.
Nice, en tant que ville dynamique et fréquentée sur la Côte d'Azur, connaît un trafic routier dense, ce qui souligne davantage le rôle essentiel d'un avocat compétent en matière d'accidents de la route.
Nice, en tant que ville emblématique de la Côte d'Azur, revêt une importance particulière dans le contexte des accidents de la route.
Sa position en tant que cinquième ville de France par la population et son afflux touristique en font un lieu où les accidents de la route sont fréquents, avec des enjeux de responsabilité et d'indemnisation complexes.
La diversité du trafic à Nice, entre zones urbaines denses, routes côtières sinueuses, et axes rapides, crée une toile complexe de risques d'accidents et de questions juridiques potentielles.
Les litiges peuvent découler de la contestation des responsabilités, de l'évaluation des préjudices, ou des démarches auprès des compagnies d'assurance.
La densité de la circulation et l'importance économique de Nice en tant que pôle touristique en font un terrain propice aux contentieux, que ce soit dans le cadre d'accidents impliquant des véhicules locaux ou étrangers, ou de piétons et cyclistes.
De plus, la forte présence de visiteurs internationaux et de véhicules de location ajoute une couche de complexité aux questions juridiques liées aux accidents de la route.
Les avocats compétents en indemnisation d'accidents de la route à Nice sont ainsi confrontés à des cas variés et souvent délicats, nécessitant une connaissance approfondie des lois relatives à l'indemnisation des victimes d'accident de la route, des règlements spécifiques, et une expertise dans la négociation et la résolution de litiges.
En résumé, Nice se positionne comme un épicentre significatif pour les litiges liés aux accidents de la route en raison de son trafic dense, de son afflux touristique, et de la complexité des dossiers d'indemnisation qui en résultent.
En tant qu'avocat compétent en accidents de la route à Nice, je dédie mon activité à conseiller et à représenter les victimes d'accidents, qu'elles soient piétons, automobilistes, ou passagers, dans une variété de questions juridiques liées à l'indemnisation de leurs préjudices.
L'un des domaines majeurs dans lesquels un avocat en accidents de la route à Nice est précieux est l'assistance lors des démarches d'indemnisation.
Que ce soit pour l'évaluation des préjudices corporels et matériels, la négociation avec les assureurs, ou la constitution d'un dossier solide, l'avocat offre une expertise qui garantit une protection des droits de son client.
De plus, dans un contexte où les enjeux financiers et personnels sont souvent élevés, l'assistance d'un avocat en accidents de la route peut prévenir des erreurs coûteuses et assurer une indemnisation juste et complète.
Par ailleurs, s'agissant des litiges relatifs à la responsabilité ou aux montants d'indemnisation, un avocat en accidents de la route à Nice peut être indispensable.
Il peut conseiller les victimes sur leurs droits, rédiger des recours conformes à la législation en vigueur, et intervenir en cas de contestation, notamment dans des situations délicates telles que des offres d'indemnisation insuffisantes.
En matière de contentieux, que ce soit pour des litiges avec des compagnies d'assurance, des différends sur la responsabilité, ou des affaires d'indemnisation post-accident, un avocat expérimenté à Nice est un atout précieux.
Son expertise dans le système judiciaire et sa connaissance approfondie des lois sur l'indemnisation en cas d'accident de la route sont des éléments essentiels pour obtenir des résultats favorables.
La présence d'un avocat compétent en accidents de la route à Nice est non seulement bénéfique, mais souvent indispensable pour naviguer avec succès dans le paysage juridique complexe lié aux accidents de la route dans cette région dynamique de la France.
Que ce soit pour des démarches d'indemnisation, des litiges avec des assureurs, des conseils juridiques ou la résolution de contentieux liés à des accidents, l'expertise d'un avocat en accidents de la route apporte une valeur ajoutée significative et une tranquillité d'esprit aux victimes et à leurs familles à Nice.
Mon activité a pour objet de répondre à ces besoins.
J'ai pour objectif de vous aider à obtenir une indemnisation juste en vous conseillant et représentant, si nécessaire, devant les juridictions en matière d'accidents de la route à Nice.
Les informations qui suivent en matière d'indemnisation d'accidents de la route peuvent vous concerner.
III - Question/réponse : Avocat en matière d'indemnisation des accidents de la route
1) Quelle indemnisation après un accident de la route ?
Lorsqu'on est victime d'un accident de la route, la question de l'indemnisation du préjudice subi devient primordiale.
Il est donc crucial de se faire accompagner par un avocat compétent en matière d'indemnisation des accidents de la route, dont l'expertise est dédiée à ce domaine du droit.
L'indemnisation après un accident de la route englobe l'ensemble des compensations financières que la victime peut recevoir pour les dommages corporels, matériels, et moraux subis.
Ce processus vise à restaurer autant que possible la situation de la victime à l'état où elle se trouvait avant l'accident.
Ce domaine du droit inclut plusieurs aspects, tels que l'évaluation des préjudices, la négociation avec les compagnies d'assurance, la représentation devant les juridictions compétentes, et la détermination des responsabilités.
En résumé, l'indemnisation après un accident de la route vise à garantir que la victime reçoive une réparation juste et équitable de son préjudice pour l'ensemble des dommages subis, qu'ils soient physiques, psychologiques ou financiers.
À Nice, où la circulation peut être dense et les accidents nombreux, faire appel à un avocat compétent en matière d’indemnisation des accidents de la route est essentiel pour s'assurer d'obtenir une indemnisation adaptée à la gravité du préjudice.
Un avocat compétent en matière d'indemnisation d'accidents de la route à Nice possède une connaissance approfondie des procédures d'indemnisation, des barèmes applicables et des spécificités du droit du dommage corporel.
L'avantage de choisir un avocat en accidents de la route à Nice réside dans sa maîtrise des particularités locales et sa capacité à naviguer dans un environnement juridique complexe.
Nice, en tant que cinquième ville de France par la population, est une métropole où les défis liés à la circulation sont nombreux, allant des accidents impliquant des véhicules particuliers à ceux concernant les transports en commun et les deux-roues.
Cette diversité crée une variété de scénarios accidentels où l'intervention d'un avocat est nécessaire pour garantir une indemnisation adéquate. Qu'il s'agisse d'accidents de la voie publique, de collisions avec des piétons, ou de litiges avec des assurances, un avocat expérimenté à Nice peut faire toute la différence.
L'avocat en accidents de la route à Nice est particulièrement bien placé pour comprendre les enjeux locaux, de la route urbaine complexe aux spécificités des litiges routiers.
Sa connaissance approfondie du contexte routier à Nice, des procédures d'indemnisation, et des tendances locales lui permet de fournir des conseils pertinents et une représentation efficace dans le cadre d'une demande d'indemnisation.
Il peut analyser les éléments du dossier d'accident sous l'angle des particularités locales, évaluer les implications juridiques spécifiques à Nice, et offrir des solutions adaptées aux besoins de ses clients pour maximiser leur indemnisation.
En matière d'indemnisation après un accident de la route, l'avocat compétent à Nice peut intervenir dans divers domaines tels que la négociation avec les assurances, la constitution de dossiers médicaux pour évaluer les préjudices corporels, et la défense des droits de la victime devant les tribunaux.
Que vous soyez conducteur, passager, piéton, ou cycliste, un avocat en accidents de la route à Nice peut vous offrir une assistance personnalisée et stratégique pour garantir une indemnisation complète.
Choisir un avocat en accidents de la route à Nice pour gérer votre demande d'indemnisation est une stratégie judicieuse pour maximiser vos chances de obtenir une juste réparation de votre préjudice.
En mettant en avant une expertise locale, des conseils adaptés à la situation de Nice, et une compréhension approfondie des défis spécifiques, un avocat compétent en accidents de la route offre une valeur ajoutée significative.
En conclusion, pour toute demande d'indemnisation après un accident de la route, faire appel à un avocat compétent est la garantie d'une représentation juridique précise, efficace, et ancrée dans la réalité locale.
2) Quels sont les préjudices indemnisés ?
Lorsqu'un accident de la route survient, il peut engendrer divers types de préjudices qui sont susceptibles d'être indemnisés. Ces préjudices se classifient en deux grandes catégories : les préjudices patrimoniaux et les préjudices extra-patrimoniaux.
Les préjudices patrimoniaux, qui peuvent être temporaires (avant consolidation) ou permanents (après consolidation) :
Nota : La consolidation est la stabilisation de l'état de santé de la victime, avec ou sans séquelles.
La consolidation coïncide généralement avec la fin des soins de la victime ou lorsque les soins améliorent plus sensiblement son état de santé.
La date de consolidation est fixée par un médecin dans le cadre d'une expertise médicale.
Les préjudices patrimoniaux temporaires (avant consolidation)
Dépenses de santé : Les frais de santé sont les frais médicaux et pharmaceutiques, incluant non seulement les frais restés à la charge effective de la victime, mais aussi les frais payés par des tiers (sécurité sociale, mutuelle), les frais d'hospitalisation et tous les frais paramédicaux (infirmiers, kinésithérapie etc.).
Perte de gains professionnels actuels (perte de revenus) : L'indemnisation doit réparer la perte de ressource occasionnée par l'arrêt provisoire d'activité professionnelle. L'indemnisation est en principe égale au coût économique du dommage pour la victime, étant précisé que la perte de revenus se calcule en "net" et non en "brut", et hors incidence fiscale. Pour les salariés, l'indemnisation reste limitée aux salaires nets si l'employteur n'a maintenu aucun salaire. Si le salarié a perçu des indemnités journalières, le préjudice doit inclure les charges salariales desdites indemnités journalières CSG et CRDS. Si l'employeur a maintenu les salaires, le préjudice se quantifie par le montant des salaires bruts pendant la durée d'inactivité et justifiés par les bulletins de salaire. Pour les professions libérales, l'évaluation est faite à partir des revenus déclarés à l'administration fiscale pour le calcul de l'impôt sur le revenu, ou tout ensemble de documents permettant d'apprécier les revenus antérieurs et leur diminution pendant la période d'incapacité temporaire.
Préjudice scolaire, universitaire ou de formation : Si l'accident perturbe les études ou la formation de la victime, une indemnisation peut couvrir les frais supplémentaires engagés pour poursuivre ou compléter ses études ou sa formation, ainsi que la perte de chances académiques. Bien que la nomenclature Dintilhac classe ce poste de préjudice dans les préjudices permanents, étant donné qu'il se situe généralement avant la consolidation, il est dans la plupart des cas considéré comme un préjudice temporaire.
Frais divers : Cela inclut les frais occasionnés par l'accident, tels que les frais liés à l'hospitalisation (location de télévision et chambre individuelle notamment), ainsi que les dépenses liées à la réduction d'autonomie qui peuvent être temporaires entre le dommage et la consolidation. Le besoin de ces soins doit être démontré. L'indemnisation s'effectue selon le nombre d'heures d'assistance et le type d'aide nécessaires.
Les préjudices patrimoniaux permanents (après consolidation)
Dépenses de santé futures : Ce sont les frais médicaux et pharmaceutiques. Ils incluent les frais restés à la charge de la victime, les frais payés par des tiers (sécurité sociale et mutuelle...), les frais d'hospitalisation, et tous les frais paramédicaux (infirmiers, kinésithérapie etc), même occasionnels mais médicalement prévisibles, rendus nécessaires par l'état pathologique de la victime après la consolidation. Lorsque le coût de certains frais doit se répéter périodiquement, il convient de distinguer entre les dépenses déjà exposées entre la consolidation et la décision (arrérages échus) et les dépenses à venir après la décision (arrérages à échoir), ces dernières devront être annualisées et capitalisées.
Perte de gains professionnels futurs : Cette perte résulte de la perte de l'emploi ou du changement d'emploi. Elle est indemnisée à partir des revenus antérieurs afin de déterminer la perte annuelle, le revenu de référence étant toujours le revenu net annuel imposable avant l'accident. À cet égard il convient de distinguer deux périodes. La première est celle de la consolidation à la décision : ce sont des arrérages échus qui seront payés sous forme de capital. La seconde est après la décision : ce sont les arrérages à échoir qui peuvent être capitalisés en fonction de l'âge de la victime au jour de la décision : cette capitalisation consiste à multiplier la perte annuelle par un prix de l'euro de rente établi en fonction de l'âge et du sexe de la victime. Plus particulièrement, l'indemnité de licenciement versée à un salarié, blessé dans un accident de la route, et ensuite licencié pour inaptitude médicale n'a pas à être prise en compte pour évaluer sa perte de gains professionnels (Cass civ 2ème, 11 octobre 2007 - n°06-14611). Lorsque l'inaptitude, consécutive à l'accident, est à l'origine du licenciement, il suffit de constater que la victime n'est pas apte à reprendre ses activités dans les conditions antérieures, et la victime n'a pas à justifier de la recherche d'un emploi compatible avec les préconisations de l'expert (Cass crim, 4 mars 2014 - n°13-80472).
Incidence professionnelle : Ce poste de préjudice s'applique lorsque la victime subit une dévalorisation sur le marché du travail. Elle peut se traduire par une augmentation de la fatigabilité au travail qui fragilise la permanence de l'emploi et la concrétisation d'un nouvel emploi éventuel. Cette dévalorisation peut également se traduire par un nouvel emploi aussi bien rémunéré mais de moindre intérêt, mais également par la perte de chance d'obtenir un emploi ou une promotion professionnelle.
Les préjudices extra-patrimoniaux touchent à l'impact physique et psychologique de l'accident sur la victime et comprennent notamment les postes de préjudice qui suivent :
Les préjudices extra-patrimoniaux temporaires (avant consolidation)
Déficit fonctionnel temporaire : Le déficit fonctionnel temporaire correspond à l’incapacité fonctionnelle totale ou partielle que va subir la victime jusqu’à sa consolidation. L'indemnisation du déficit fonctionnel temporaire inclut, pour la période antérieure à la consolidation, l'incapacité fonctionnelle totale ou partielle, le temps d'hospitalisation et les pertes de qualité de vie et des joies usuelles de la vie courante jusqu'à la date de consolidation.
Souffrances endurées : Ce poste de préjudice indemnise toutes les souffrances physiques et morales subies par la victime jusqu'à la consolidation. Elle s'apprécie au regard notamment des circonstances du dommage, les hospitalisations, les interventions chirurgicales, et l'âge de la victime. La cotation médico-légale des souffrances endurées s'établit comme suit : 1/7 très léger (jusqu'à 2.000 €), 2/7 léger (entre 2000 € et 4000 €), 3/7 modéré (4.000 € à 8.000 €), 4/7 moyen (8.000 € à 20.000 €), 5/7 assez important (20.000 € à 35.000 €), 6/7 important (35.000 € à 50.000 €), 7/7 très important (50.000 € à 80.000 €), exceptionnel (plus de 80.000 €). S'il subsiste des souffrances permanentes, elles relèvent du déficit fonctionnel permanent.
Préjudice esthétique temporaire : Il s'agit de l'altération temporaire de l'apparence physique de la victime en raison de l'accident.
Les préjudices extra-patrimoniaux permanents (après consolidation)
Déficit fonctionnel permanent : Ce préjudice est lié à la réduction du potentiel physique, psychosensoriel ou intellectuel. Il s'agit d'un déficit définitif, après consolidation. L'état de la victime n'est plus susceptible d'amélioration par un traitement médical adapté. L'évaluation médico-légale de ce déficit se fait en pourcentage d'incapacité permanente partielle ou d'atteinte fonctionnelle du corps humain, une incapacité de 100 % correspondant à un déficit fonctionnel total. Le prix du point d'incapacité permanente partielle est fixé selon les séquelles conservées, le taux d'incapacité et l'âge de la victime.
Préjudice esthétique permanent : Il s'agit de l'altération permanente de l'apparence physique de la victime en raison de l'accident.
Préjudice d'agrément : L'indemnisation de ce préjudice est liée à l'impossibilité pour la victime de pratiquer régulièrement une activité spécifique sportive ou de loisir.
Préjudice sexuel : Dans ce poste de préjudice, il est indemnisé le préjudice morphologique, le préjudice lié à l'acte sexuel qui repose sur la perte de plaisir liée à l'accomplissement de l'acte, le préjudice lié à l'impossibilité ou difficulté de procréer pouvant entraîner la perte d'espoir, de chance ou de toute possibilité de réaliser un projet de vie familiale normale en raison de la gravité du handicap.
Préjudice d'établissement : Il s'agit de la perte d'espoir de réaliser tout projet personnel de vie, notamment de fonder une famille, d'élever des enfants, en raison de la gravité du handicap.
Il s'agit des principaux postes de préjudices pouvant être indemnisés, sans que cette liste soit exhaustive.
3) Comment être bien indemnisé suite à un accident de la route ?
Être bien indemnisé suite à un accident de la route nécessite une approche méthodique et bien préparée pour garantir que votre préjudice soit correctement évalué.
Tout d'abord, il est crucial de recueillir toutes les preuves disponibles concernant l'accident. Cela inclut des photos de la scène de l'accident, des témoignages, des rapports de police, et toute documentation médicale relative aux blessures.
Ensuite, il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour obtenir un diagnostic précis et un traitement approprié. Conserver tous les reçus et factures pour les soins médicaux est important pour soutenir votre demande d'indemnisation.
Faire appel à un avocat compétent en accidents de la route est une étape clé. Un avocat expérimenté dans ce domaine pourra vous guider à travers le processus complexe de demande d'indemnisation, vous conseiller sur les montants auxquels vous pouvez prétendre, et vous aider à constituer un dossier solide.
Votre avocat examinera les aspects suivants :
Évaluation des préjudices : Il est important de quantifier tous les dommages subis, qu'ils soient corporels, matériels, ou psychologiques. Cela peut comprendre notamment les postes de préjudices patrimoniaux et extrapatrimoniaux temporaires et/ou permanents exposés plus haut.
Négociation avec les assurances : L'avocat négociera avec les compagnies d'assurance pour obtenir une indemnisation équitable. Il veillera à ce que toutes les offres soient examinées minutieusement pour éviter des règlements insuffisants.
Préparation du dossier : Un dossier bien préparé, comprenant tous les documents médicaux, rapports d'expertise, et preuves de perte de revenus, est essentiel pour une indemnisation réussie. Je m'assurerai que votre dossier soit complet et convaincant.
Représentation en justice : Si une négociation amiable avec l'assurance n'est pas satisfaisante, je pourrai vous représenter devant les juridictions compétentes. Je préparerai votre défense, présenterai les preuves, et argumenterai en faveur de votre indemnisation.
Il est également crucial de respecter toutes les étapes procédurales et les délais pour formuler votre demande d'indemnisation.
En résumé, pour être bien indemnisé après un accident de la route, il est indispensable de recueillir toutes les preuves, de consulter des professionnels de santé, de faire appel à un avocat compétent en matière d'indemnisation suite à un accident de la route, et de suivre rigoureusement le processus de demande d'indemnisation. Un accompagnement juridique adéquat est essentiel pour obtenir une compensation juste et complète.
4) Comment se passe l'indemnisation suite à un accident de voiture ?
1. Examen médical de la victime (expertise amiable) : Avant de présenter une offre d’indemnisation, l’assureur doit organiser un examen médical pour évaluer les préjudices subis par la victime. L’assureur est tenu d’aviser la victime au moins quinze jours avant la date de l’examen, en précisant l'objet, la date, le lieu de l'examen, ainsi que le nom de l'assureur. La victime doit également être informée qu'elle a le droit de se faire assister par un médecin de son choix.
Il est fortement recommandé que la victime ne se rende pas seule à cet examen médical, car elle pourrait avoir des difficultés à évaluer si les préjudices reconnus par le médecin correspondent réellement à la gravité de ses blessures. Le médecin désigné par l’assureur, bien qu’encadré par des règles déontologiques, est rémunéré par la compagnie d'assurance, ce qui peut parfois influencer son impartialité.
Pour garantir une évaluation juste des préjudices, il est crucial que la victime soit accompagnée d’un médecin-conseil spécialisé, indépendant des assurances. L’avocat compétent en Droit du dommage corporel peut guider la victime vers un médecin-conseil compétent avec lequel il collabore régulièrement.
2. Offre d’indemnisation : L’assureur a l’obligation de présenter une offre d’indemnisation motivée à la victime dans un délai de trois mois à compter de la demande d’indemnisation, et au plus tard huit mois après l'accident. De plus, l’assureur doit faire une offre définitive dans les cinq mois suivant la consolidation de la victime, c'est-à-dire lorsque l’état de santé de la victime est stabilisé.
L’offre doit inclure tous les éléments du préjudice indemnisable. Si l’assureur ne respecte pas ces délais, il s’expose à une sanction : le taux d’intérêt légal applicable sur l’indemnité allouée est doublé jusqu’à l’offre ou le jugement définitif.
Si la victime accepte l’offre, l’assureur doit lui envoyer un procès-verbal de transaction dans un délai d’un mois. La victime dispose alors d’un délai de rétractation de 15 jours après la signature. L’assureur doit régler l’indemnisation dans le mois suivant la fin du délai de rétractation. En cas de retard de paiement, des intérêts supplémentaires sont appliqués : 50 % au-delà d’un mois et jusqu’à trois mois, et le double de l’intérêt légal après trois mois.
En acceptant l’offre, la victime reconnaît avoir reçu une indemnisation complète et équitable pour les préjudices subis et renonce à toute réclamation future pour les mêmes préjudices, sauf en cas d’aggravation de son état. La transaction met fin à la procédure.
Une fois le délai de rétractation de quinze jours écoulé, la transaction acquiert l’autorité de la chose jugée en dernier ressort, ce qui rend presque impossible toute contestation ou demande d’indemnisation complémentaire. Il est donc crucial de ne pas signer le procès-verbal de transaction sans avoir consulté un avocat spécialisé, qui pourra s’assurer que l’offre est conforme à la jurisprudence et discuter de tous les postes de préjudice, tant en principe qu'en montant.
3. Action en justice en cas de refus de l'offre d'indemnisation : Il est possible, dans un premier temps, de solliciter la désignation d'un expert judiciaire (garant d'une impartialité) et la condamnation du propriétaire / conducteur du véhicule impliqué dans l'accident au paiement d'une provision.
Une expertise judiciaire médicale sera ainsi ordonnée et permettra d'apporter, dans un rapport d'expertise judiciaire, des conclusions sur chaque poste de préjudice. Par la suite, une procédure au fond pourra être diligentée aux fins de réparation intégrale du préjudice de la victime.
IV - Informations utiles en matière d'indemnisation suite à un accident de la route (valables à Nice ou ailleurs)
1) L'implication du véhicule dans l'accident de la route
Selon l’article 1er de la loi n° 85-677 du 5 juillet 1985, l’application du régime spécial de réparation des accidents de la circulation suppose un accident de la route dans lequel est impliqué un véhicule terrestre à moteur.
L’implication est le fait générateur de responsabilité encourue par le conducteur ou le gardien du véhicule.
Pour constater l’implication, il suffit que le véhicule ait joué un rôle quelconque dans la réalisation de l’accident, sans qu’il soit nécessaire de se demander s’il a joué un rôle dans la survenance du dommage.
Par exemple, la Cour de cassation énonce clairement que :
- « le fait qu'un véhicule terrestre à moteur soit en stationnement sans perturber la circulation n'exclut pas son implication dans un accident » (Cass civ 2ème, 23 mars 1994 n°92-12.553 et 92-14.296)
- l'immobilisation du véhicule en voie d'être dépanné l'implique dans l'accident survenu à la victime descendue du véhicule de dépannage et heurtée par un véhicule tiers, sans qu'il soit besoin de relever son rôle perturbateur. Mais l’implication d’un véhicule immobilisé sur la bande d'arrêt d'urgence et percuté par un autre ne suppose pas de démontrer son rôle perturbateur (Cass civ 2ème, 29 mars 2018 n°17-10.976)
Conformément au droit commun de la preuve, c'est au demandeur et donc à la victime de prouver l'implication du véhicule terrestre à moteur du défendeur dans l’accident (Cass civ 2ème, 28 mai 1986 n°84-17.330).
À cet égard, il convient de distinguer plusieurs situations.
En cas de contact du véhicule avec la victime, qu’il soit en mouvement ou non lors de l’accident, le véhicule est évidemment impliqué dans l’accident, qu’il soit à l’arrêt ou en mouvement (Cass civ 2ème, 25 janvier 1995 n°92-17.164).
S’il n’y a pas eu de contact du véhicule avec la victime, qu’il soit en mouvement ou non, la jurisprudence exige que soient rapportés des éléments propres à établir que le véhicule ait été une des composantes du processus accidentel, soit qu’il ait eu un rôle quelconque dans la réalisation de l’accident.
Par exemple, est considéré comme impliqué un camion, même en l’absence de contact, qui a surpris un cyclomotoriste provoquant une réaction violente de sa part le déséquilibrant et le jetant à terre (Cass civ 2ème, 14 décembre 1987 n°86-17.930).
Par contre, « en l'absence de manœuvre perturbatrice de sa part », la seule présence d'un véhicule à proximité de l'endroit où un motocycliste a chuté sous les roues d'un camion ne suffit pas à établir l’implication (Cass civ 2ème, 8 juillet 2004 n°03-12.322).
N'est pas plus impliqué le véhicule dépassé qui n'a pas été heurté dans l'accident et qui « roulait normalement sur la route nationale » (Cass civ 2ème, 21 octobre 2004 n°03-15.935).
2) Le cas particulier des collisions en chaîne ou d’accidents de la route complexes.
En cas de collisions en chaîne ou d’accidents de la route complexes, la victime n’aura pas besoin de rechercher lequel des véhicules impliqués a causé son dommage et pourra demander réparation à l'un quelconque de ceux qui sont impliqués.
Par exemple, lorsque dans une première collision entre deux véhicules l'un d'eux est projeté contre un troisième, le conducteur de ce troisième véhicule même immobile sera lui aussi considéré comme impliqué alors même que le dommage subi par la victime s'explique plus certainement par le fait du premier choc.
La jurisprudence précise que « les collisions successives intervenant dans un même laps de temps et dans un enchaînement continu constituaient le même accident » (Cass crim, 3 mai 2017 n°16-84.485).
V - Vous souhaitez me contacter ? Besoin d'aide pour obtenir indemnisation suite à un accident de la route à Nice ?
Vous pouvez m'appeler pour prendre rendez-vous au 06 83 48 85 68.
J'aurai le plaisir de vous rencontrer au Cabinet au 58, Avenue de la république à Nice (1er étage - Arrêt de tram Garibaldi situé à 3 mètres).